Essayez les médecines alternatives

L’allopathie, la chirurgie, la diététique, la kinésithérapie et la psychiatrie ne suffisent pas à soigner 100% des problèmes de santé.

Une fois le diagnostic posé et certain, en première intention ou face à certains échecs ou à une insuffisance de résultat, vous pouvez être tenté de vous tourner vers des médecines dites « alternatives ».

Quand faire appel à ces médecines alternatives ?

Il faut se demander quelle peut être leur place. Mais surtout, quand est-il judicieux de les utiliser ? Une maladie évolue en plusieurs phases :

1ère phase : face à une agression (stress, virus), l’organisme se débrouille tout seul, son système immunitaire réagit, des sécrétions internes (hormones, neuromédiateurs) se modifient, et le système nerveux s’adapte. Il enraye le problème et assure la guérison. Aucun traitement n’est nécessaire.

2ème phase: l’organisme n’est pas parvenu à juguler le problème, il a besoin d’aide. C’est à ce stade qu’interviennent au mieux les traitements alternatifs qui font souvent office de bio stimulation.

Ils donnent un « coup de pouce » pour dynamiser les fonctions physiologique de l’organisme qui ont du mal à être pleinement opérationnelles. L’acupuncture, l’ostéopathie, la chiropraxie ou l’homéopathie pourront être alors utilisées, elles agissent dans le sens de l’organisme pour optimiser son action.

3ème phase : l’organisme, tout seul ou aidé par une bio stimulation, n’arrive pas à enrayer les perturbations qui se sont déclenchées. On ne peut pas demander au corps davantage d’efforts.

On ne cravache pas un cheval fourbu ! il faut alors se substituer à lui et lutter contre les symptômes apparus, on prescrira un remède allopathique : un antibiotique, un anti-inflammatoire ou un antalgique.

Le médicament agit contre l’agresseur pour le neutraliser, on ne sollicite plus l’organisme qui est « hors course ».

4ème phase : parfois le médicament est lui-même insuffisant, et c’est la chirurgie qui va régler le problème en ôtant la zone malade.

Le rôle du médecin est d’apprécier le stade de la maladie et de choisir le traitement le plus adapté. Dans certains cas, on peut encore se passer de l’allopathie. Dans d’autres cas, le traitement alternatif est déjà dépassé, l’utiliser sera inefficace voir dangereux.

Les universités reconnaissent ces médecines alternatives

La plupart des médecines alternatives font effectivement l’objet d’enseignements en faculté de médecine, avec remise d’un diplôme officiel à l’issue d’études qui durent souvent trois ans.

Mieux vaut néanmoins qu’elles soient pratiquées par des médecins ou, sur prescription médicale, par un praticien formé, car avant d’appliquer toute thérapeutique, il faut avoir posé un diagnostic et éliminé toute contre-indication.

Les centres antidouleur

Ils sont l’exemple d’unités multidisciplinaires où, en plus des traitements classiques ou quand ils ont échoué, on met en place d’autres méthodes « alternatives » pour augmenter le pourcentage de patients mieux soulagés, voire guéris.

Parmi les techniques utilisées, citons : l’acupuncture, l’électro-acupuncture, l’auriculothérapie, la neuro-stimulation électrique, le laser, l’hypnose, le yoga, l’ostéopathie, le biofeedback ( technique qui vise à redonner au patient le contrôle sur son propre corps, y compris sur certaines fonctions dites involontaires, c’est par exemple très utile pour le traitement des migraines) …



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